Un rêve en haute joaillerie : Serendipity dévoile son "Jardin du Rêve" au musée Guimet
- Issey
- il y a 1 jour
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Chez Serendipity, chaque bijou est un fragment d’âme. Fondée par la gemmologue Christine Chen, la maison parisienne cultive une vision poétique de la haute joaillerie où les pierres, choisies pour leur singularité autant que leur éclat, deviennent le langage d’un monde intérieur. Dans son exposition "Jardin du Rêve", présentée au musée Guimet, Christine Chen orchestre un voyage sensoriel à la croisée du souvenir, de l’art et de la nature.

À travers une scénographie inspirée du jardin chinois de son enfance et de l’univers impressionniste de Monet, la créatrice dessine un paysage joaillier onirique où chaque parure devient une allégorie. De la trilogie du rêve à la contemplation ultime, le parcours évoque tour à tour la suspension du temps, l’éveil des formes, la douceur du reflet, puis l’intimité d’un secret de jardin.
Parmi les pièces maîtresses, le collier "Nymphéa Levant" en saphir Padparadscha et perles de conque incarne l’aube suspendue sur les eaux tranquilles, tel un hommage joaillier aux toiles aquatiques de Monet. La parure "Trinité du Rêve", faite d’émeraudes colombiennes taille trillion, flotte dans l’espace comme une méditation visuelle sur l’équilibre entre ciel, terre et âme. D’autres créations, comme "Reflet du Rêve" en aigue-marine ou "L’Écho du Rêve" en turquoise Sleeping Beauty, traduisent le rythme intime de la lumière et de la pensée.
Avec "Secret de Jardin", Serendipity sculpte les fleurs, les feuilles, et jusqu’aux silences d’un paysage intérieur, tandis que les pièces finales "Rêve du Gingko", "Rêve céleste" ou "Rêve de plume" semblent faire scintiller le rêve lui-même dans un éclat d’opale, de saphirs ou de perles oubliées.
L’ensemble compose un poème de gemmes et d’émaux, où la virtuosité technique sertis invisibles, émaux plique-à-jour, structures ajourées épouse l’élan d’une sensibilité franco-chinoise rare dans la haute joaillerie contemporaine. Serendipity n’orne pas : elle raconte. Et dans son "Jardin du Rêve", chaque bijou est une mémoire cristallisée, un murmure serti dans l’éclat.
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