Haute Couture FW 2025-26 : Paris, entre fraîcheur saisissante et flamboyance stylistique

Il fait étonnamment frais à Paris pour cette semaine de la haute couture, un contraste saisissant avec la chaleur étouffante de la Fashion Week masculine quelques semaines plus tôt. Ce changement de climat s’est transformé en terrain de jeu stylistique pour les personnalités du street style, qui se sont emparées des couches comme d’un manifeste mode. Manteaux d’hiver boutonnés jusqu’en haut, tailleurs enveloppants et superpositions graphiques défilent dans la rue comme sur les podiums. Les silhouettes croisées devant les shows évoquent celles du défilé Celine par Michael Rider : précises, construites, maîtrisées.

Schiaparelli a ouvert la semaine avec un coup d’éclat digne d’un opéra baroque. Cardi B a fait une entrée fracassante, un corbeau à la main, probable clin d'œil à la pochette de son prochain album, attendu en septembre. Une apparition théâtrale qui donne le ton de sa tournée fashion : pot de fleurs chez Rahul Mishra, fée mystique chez Ashi Studio, créature galactique chez Stéphane Rolland, Morticia Addams moderne chez Balenciaga, et inspecteur couture chez Maison Margiela. Une performance vestimentaire qui consacre une fois encore son statut de reine de la Fashion Week.

Sur les front rows, les stars rivalisent d’allure avec les créations haute couture. Penélope Cruz, muse fidèle de Chanel, incarne la quintessence du chic parisien. Nicole Kidman, tout sourire chez Balenciaga, ose la simplicité redoutable d’un costume noir et de lunettes oversize. Salma Hayek, Tessa Thompson, Yseult ou encore Philippine Leroy-Beaulieu ajoutent chacune leur touche, oscillant entre audace affirmée et élégance discrète.

Entre les shows, les flashs et les rafales de vent, la rue parisienne livre une nouvelle fois sa propre vision de la mode : libre, vivante, inspirée. La haute couture se vit autant dehors que dedans, et cette saison en est la preuve éclatante.