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Grand Prix du Rayonnement Français 2025Au Quai d’Orsay, un miroir du rayonnement français


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Sous le haut patronage de la Présidence de la République, le Quai d’Orsay a accueilli le Grand Prix du Rayonnement Français 2025, une soirée où la France se contemple à travers celles et ceux qui la font briller au-delà de ses frontières.




Une édition placée sous le signe du « nous »

L’édition 2025 a été marquée par une profonde humilité des lauréats. Tous ont insisté sur la dimension collective de leur réussite, rappelant que derrière chaque nom mis à l’honneur se trouvent des équipes, des réseaux, des territoires, des communautés.


Cette notion de « nous » a dominé la soirée, loin de l’individualisme triomphant. Qu’il s’agisse de mode, de médecine, de cinéma, de patrimoine ou d’action humanitaire, chacun s’est présenté comme un maillon d’une chaîne plus vaste.


Au fil des interventions, une France plurielle s’est dessinée : une France qui soigne et qui innove, qui crée et qui transmet, qui protège et qui restaure. On y parle de cancer du sein, de parfumerie, de haute couture, de patrimoine architectural, de rayonnement des Pyrénées, de cinéma comme outil d’influence. Autant de fragments qui, rassemblés, composent une image exigeante, généreuse et vivante du pays.

Au cœur de cette mise en scène du rayonnement français, la princesse Yasmine Murat tient un rôle qu’elle décrit elle-même avec simplicité :

« Je dois La princesse Yasmine Murat, chef d’orchestre discret

Au cœur de cette mise en scène du rayonnement français, la princesse Yasmine Murat tient un rôle qu’elle décrit elle-même avec simplicité :

« Je dois donner le la, engager les choses et encourager mon équipe. »

Elle se voit comme un chef d’orchestre plutôt que comme une figure solitaire, insistant sur le rôle essentiel des bénévoles qui l’entourent. Tous œuvrent dans l’ombre pour que, le soir venu, la lumière se pose sur les lauréats.

Ce sont justement ces instants de lumière partagée qui semblent la toucher le plus. Elle raconte combien il est précieux, au fil de la cérémonie, de voir les visages s’illuminer :

« On voit des sourires sur les lèvres, et cela nous rend joyeux. »

Le Grand Prix devient alors bien plus qu’une série de trophées : un espace où l’on découvre des parcours inspirants, parfois méconnus, et où l’on prend le temps d’écouter des histoires qui, d’ordinaire, ne font pas la une.

Interrogée sur la hiérarchie possible entre les lauréats, la princesse refuse catégoriquement l’idée de préférés :

« Me demander quel est mon lauréat préféré, c’est comme me demander de choisir entre mes enfants. »

Elle les aime tous, dit-elle, avec le même respect, même si chacun, selon sa sensibilité personnelle, peut être plus particulièrement touché par un domaine – le sport, les sciences, la mode, le cinéma, la solidarité.



Penser le rayonnement au-delà d’une soirée

La vision de la princesse ne se limite pas à la seule soirée de remise des prix. Elle exprime clairement la volonté de faire évoluer le Grand Prix et d’élargir encore son impact.

Elle évoque notamment un projet de colloque autour du cinéma comme arme de rayonnement, qu’elle décrit comme :

« un outil de soft power très puissant. »

À ses yeux, le septième art est un levier stratégique pour diffuser l’image, les valeurs et la culture françaises, comme Hollywood l’a fait pour les États-Unis. Une manière d’inscrire le rayonnement dans une réflexion plus large, à la fois culturelle, diplomatique et contemporaine.

L’autre grande ambition est géographique : exporter le Grand Prix au-delà des frontières françaises. Une première édition internationale est d’ores et déjà annoncée en Thaïlande, à l’occasion d’un anniversaire important dans les relations franco-thaïlandaises.

L’objectif est de constituer un réseau d’amis de la France à travers le monde, un cercle élargi de personnalités, d’institutions et de citoyens qui, chacun à leur manière, portent une part de France ailleurs dans le monde.


Un miroir et un manifeste

En étant présent au Quai d’Orsay pour couvrir cette édition 2025, Yris Magazine a saisi une chose essentielle : le rayonnement dont il est question ici n’est pas une abstraction diplomatique, mais une somme de visages, de voix, de convictions.


Au travers de la parole de la princesse Yasmine Murat, c’est une certaine idée de la France qui se dessine : celle d’un pays conscient de son héritage, mais résolument tourné vers l’avenir, décidé à ne pas « dormir sur ses acquis » et à continuer d’innover, de créer et de partager.


Le Grand Prix du Rayonnement Français 2025 apparaît ainsi comme un miroir et un manifeste.Un miroir, parce qu’il reflète ce que la France a de plus précieux à offrir : son talent, sa culture, sa capacité à se réinventer.Un manifeste, parce qu’il rappelle que ce rayonnement ne tient pas seulement à des symboles, mais à des femmes et des hommes qui, loin des projecteurs, travaillent chaque jour à faire exister une certaine idée de l’excellence française dans le monde.

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