Déborah Hung “La féminité, c’est ne pas avoir peur de sa lumière
- Jennifer Dimonekene
- il y a 20 heures
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Quand Déborah Hung franchit une porte, c’est plus qu’une silhouette qui entre : c’est une aura. Avec sa présence à la fois magnétique et raffinée, elle incarne cette femme plurielle qu’admire une génération entière. Mannequin, avocate de formation, entrepreneuse, star de la télévision et grande voyageuse, Déborah est bien plus qu’un visage ou une garde-robe parfaite : elle est une personnalité façonnée par les expériences, les convictions et l’élégance de l’esprit
“J’ai grandi au Mexique, et cette enfance m’a rendue très reconnaissante, m’a appris à profiter de la vie et à être passionnée”, confie-t-elle, un sourire franc aux lèvres. Si ses débuts l’ont portée vers le droit, avec l’ambition sincère de “changer les choses dans son pays, en défendant les personnes dans le besoin”, elle s’est rapidement laissé happer par l’univers du mannequinat et, plus récemment, par la télévision. Mais pour Déborah, il ne s’agit jamais de collectionner les rôles, plutôt d’ouvrir de nouveaux horizons. “Je voulais atteindre un moment dans ma vie où je pouvais m’élever un peu plus”, dit-elle simplement.
Ce qui frappe chez elle, c’est son équilibre subtil entre puissance et délicatesse. Une élégance naturelle, jamais forcée, qui fait d’elle une figure à part. “J’ai vécu beaucoup d’expériences, j’ai voyagé dans de nombreux pays, et cela m’a appris le respect, la curiosité. Je crois que tout ce que j’ai découvert m’a rendue plus ouverte, plus consciente des autres.” Derrière le glamour des tapis rouges, elle reste avant tout une femme connectée à ses valeurs: empathique, respectueuse, passionnée de justice. “Quand je pense que quelque chose n’est pas juste, je dois le dire. Je veux me battre, c’est plus fort que moi.”
Son rapport à la mode est à son image: raffiné, personnel, jamais emprunté. Elle se décrit comme “très féminine, très chic, avec une touche sensuelle” et cite avec tendresse ses créateurs fétiches: Zuhair Murad, Georges Hobeika, Elisabetta Franchi. “J’aime les pièces brodées, les robes sexy, les sacs à main Dior… Des tenues qui me rendent très féminine et qui reflètent qui je suis.” Pour elle, la mode n’est pas une simple façade, c’est une manière de raconter son histoire, d’affirmer sa singularité. “La mode, c’est une conversation silencieuse. Elle exprime qui nous sommes avant même qu’on ait parlé.”
Si ses réseaux sociaux la montrent souvent entre défilés, voyages et événements exclusifs, Déborah reste discrète sur ce qui compte le plus. “J’essaie de ne pas trop partager ma vie privée. Je suis très protectrice de ma famille, de mes vrais amis. Je préfère montrer mes découvertes, la culture, la nature, les choses qui m’émerveillent.” Ce choix d’intimité renforce son mystère et son élégance Derrière le luxe, l’ambition reste simple: être heureuse et inspirer les autres. “Je veux devenir une personne heureuse, à court et long terme. Et si ce que je fais peut motiver, aider, encourager d’autres femmes, alors c’est encore plus précieux.” Un message qu’elle incarne dans ses engagements, notamment pour la protection animale, mais aussi dans son regard sur le monde. “Il faut voyager avec un objectif, faire ses recherches, écouter son intuition, suivre ses propres idées et se battre pour ce qu’on croit juste.”
Ce mois-ci en couverture de Yris Magazine, Déborah Hung nous rappelle que la féminité n’est pas un rôle figé, mais une force mouvante, libre, qui embrasse à la fois le glamour et l’engagement, le raffinement et la profondeur. Elle nous invite à refuser les cases, à célébrer notre lumière sans compromis, à dire oui au multiple, à l’audace, à l’authenticité. “On a le droit d’être tout ce qu’on veut, sans avoir à s’excuser. Et je crois que c’est là que commence la vraie élégance.”
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