Le 29 novembre, Nuit Incolore a envoûté l’Olympia. Avec des mélodies profondément émouvantes et une proximité rare avec son public, l’artiste s’est imposé comme une figure incontournable de la scène musicale actuelle. Pour Yris Magazine, nous avons eu le privilège de plonger dans l’univers singulier de ce talent émergent.
Pour commencer, pourriez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
Je m’appelle Théo, mais on me connaît mieux sous le nom de Nuit Incolore. J’ai grandi dans un univers baigné de musique, mes parents tenant un magasin d’instruments. Très jeune, j’ai été fasciné par cet art, qui est vite devenu un langage pour moi. Aujourd’hui, je décrirais ma musique comme une poésie sonore, un mélange d’histoires et d’émotions tissées en mélodie.
Votre évolution est impressionnante. Comment décririez-vous votre parcours ?
Je le vois comme un papillon qui prend son envol. Tout a commencé dans ma chambre, la nuit, pendant le confinement, dans une petite ville de Suisse. Depuis, je suis monté à Paris pour vivre pleinement de ma passion. Chaque jour est une aventure : je compose, je joue, je partage. Mais ce chemin n’est pas sans défis, et je garde à l’esprit que tout peut s’arrêter à tout moment. C’est ce qui m’incite à rester authentique.
Vos inspirations sont souvent qualifiées d’éclectiques. Qui vous a le plus marqué ?
Charles Aznavour, sans aucun doute. La puissance de ses textes et sa capacité à raconter des histoires avec une telle justesse m’ont profondément marqué. J’admire aussi Joe Hisaishi, le compositeur japonais, qui parvient à transmettre des émotions intenses uniquement à travers la musique instrumentale. Ces deux univers m’inspirent pour créer quelque chose de profondément personnel.
Votre single "Dépassé" a explosé sur les réseaux sociaux. Comment avez-vous vécu ce succès ?C’était une surprise totale. Personne ne peut prédire qu’une chanson touchera autant de gens. Tout est parti de 15 secondes sur TikTok, et les choses se sont enchaînées à une vitesse folle. Mais je vois cette notoriété comme un outil, pas une fin en soi. Elle me pousse à aller plus loin, tout en restant fidèle à moi-même.
Sur scène, on ressent une vraie proximité avec votre public. Vous descendez souvent dans la fosse pour chanter avec eux. Pourquoi cette approche ?
Avant, j’étais très réservé, presque timide. Mais aujourd’hui, je veux vivre des moments forts avec mon public. Descendre dans la foule, c’est ma manière de leur montrer qu’ils font partie intégrante de mon parcours. Chanter avec eux brise cette barrière entre l’artiste et ses fans, rendant chaque concert unique.
Votre style vestimentaire est également remarqué. Quel est votre rapport à la mode ?
Pour moi, la mode est une forme d’expression, tout comme la musique. Je porte souvent du noir, une couleur intemporelle qui reflète une certaine mélancolie, mais aussi une élégance. Mon style oscille entre pantalons-jupes, costumes, crop tops et pièces asymétriques. J’aime les vêtements qui racontent une histoire, qui sortent des sentiers battus.
Collaborez-vous avec des stylistes ou des marques ?
Oui, depuis trois ans, je travaille avec un styliste pour mes grandes dates et mes passages télévisés. J’ai aussi collaboré avec la marque éthique Under the Sign, qui m’a créé un manteau sur mesure pour mes concerts. Par ailleurs, j’aime découvrir des petites maisons de couture à Paris, qui confectionnent des pièces uniques, souvent à partir de matériaux recyclés.
Quelle est votre pièce préférée dans votre garde-robe ?
Sans hésiter, un manteau créé par Under the Sign. Non seulement il est esthétique, mais il a aussi une grande valeur symbolique, car il est fabriqué à partir de matériaux recyclés. C’est une pièce qui incarne l’équilibre parfait entre l’art et l’engagement.
Quels sont vos projets pour les mois à venir ?
Je travaille actuellement sur une réédition de mon album, accompagnée d’une bande dessinée numérique, pour rendre l’expérience encore plus immersive. J’ai aussi envie d’explorer d’autres formes d’art, comme le cinéma ou les performances visuelles. C’est un nouveau défi que j’ai hâte de relever.
Un dernier mot pour les lecteurs d’Yris Magazine ?
Soyez toujours fidèles à vous-mêmes, suivez vos passions et osez rêver grand. La beauté se trouve souvent dans les petits détails du quotidien, alors prenez le temps de les apprécier.
Cette version conserve l’esprit original tout en peaufinant les transitions et en apportant une fluidité supplémentaire. Si des ajustements supplémentaires sont nécessaires, n’hésitez pas à me le dire !
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