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La Paris Fashion Week commence : coup d'oeil sur les premiers défilés!

Dernière mise à jour : 1 avr.


Les étudiants de l’IFM ouvrent le bal, Weinsanto fait défiler Bilal Hassani et Vaquera plus grunge que jamais : zoom sur les défilés du premier jour de la Paris Fashion Week.



Depuis 2021, l'Institut Français de la Mode ouvre la Paris Fashion Week avec un show toujours plus audacieux. Installé au cœur de la Cité de la mode et du design, les diplômés internationaux du Master of Arts in Fashion Design et Knitwear Design ont pu présenter leur collection composée de 5 à 7 looks chacune. Ce défilé, qui était auparavant digital, s’est tenu en physique pour la première fois.


Mixant parfaitement créativité, couleurs, expérimentation et dimension artistique personnelle, les collections ont aussi présenté une grande technicité, travaillant à la fois sur le flou et le tailoring. Parmi les 137 looks présentés, certaines collections ont tirées leur épingle du jeu. Gookhyun Lee, étudiant sud-coréen et Po-Chieh Chiu, taïwanais, ont proposé des collections inspirées du service militaire qui les attend à la fin de leur formation, détournant les uniformes. Gookhyun Lee a ainsi dévoilé une "armée romantique" où les soldats sont habillés de pantalons palazzo en tie and dye et de vestes de costume aux épaules sur-dimensionnées. Po-Chieh Chiu à lui jouer avec les imprimés, les vestes à zips multiples et les cagoules tricotées.


Eun Pyo Hongn, étudiante d’origine sud-coréenne, a clôturé le show avec une collection féministe inspirée de l’esthétique du mariage. Mais véritable ode à la sologamie, on retrouve des robes en maille et dentelle immaculé, assorties à des baskets compensées et des collants brillant en résille. Une robe imitée, une pièce montée ornée de fleurs blanches et roses pâles.





Victor Weinsanto, danseur classique de ses 4 ans à ses 17 ans, a ouvert son défilé par une mini-performance de danse. La danse, et plus précisément le ballet, se retrouve dans les mouvements des mannequins lorsqu’ils défilent, loin d’être statiques. La collection baptisée "The life we deserve, or not…!" fait défiler Bilal Hassani dans une mini jupe rose poudrée et un top imprimé, accessoirisé d’un manteau en fourrure et de santiags blanches. Comme toujours chez Weinsanto, la culture du cabaret et du drag est très présente dans la collection.


Parfait mélange entre coutures punk et silhouettes plus élégantes, on retrouve des robes imprimées de fleurs abstraites légèrement kitsch. Une silhouette où les dessus se retrouvent dessous et les dessous dessus, faits porter un vertugadin matelassé comme jupe par-dessus un pantalon et un corset brodé.


Vaquera, label fondé à New York par Patric DiCaprio et Bryn Taubensee, défile pourtant à Paris. Pour cette collection automne/hiver 2023-24, ils ont proposé des looks résolument grunges, alliant jeans déchirés et pantalons satinés, vestes à clous et pulls d’inspiration militaire, jupes et robes en cuir. Certains looks se font plus sexy, à l’instar d’une combinaison moulante et transparente en résille portée avec une large ceinture à oeillets. Parmi ces propositions punk vient se glisser une robe à paillettes et fausse fourrure inspirée d’une robe haute couture Chanel de l’automne 2005.


Source photo: Vogue France

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